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Young blonde woman standing over her sink, holding a bottle of beer in her hand, looking at it with stern contemplation.

mars 22, 2021 • read

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Les facteurs de risque du cancer du sein

Chaque maladie présente son lot de facteurs de risque. Les facteurs de risque, d’ordre génétique ou environnemental, sont ce qui nous rend plus vulnérables à certains problèmes de santé.

Les facteurs de risque environnementaux sont tous les éléments qui entrent dans le corps sur une base régulière. Cela comprend notamment l’air que nous respirons et la nourriture que nous consommons. Viennent ensuite les facteurs de risque héréditaires, qui nous sont transmis par nos parents.

Il est très difficile de contrôler les facteurs héréditaires en ce qui a trait au cancer du sein. Néanmoins, il est possible de réduire les effets des facteurs environnementaux en faisant des choix de vie sains. Voici quelques facteurs communs qui augmentent le risque de développer un cancer du sein, et les mesures que vous pouvez prendre pour les limiter.

La consommation d’alcool

Consommer de l’alcool de temps à autre présente peu de risques, mais si vous buvez régulièrement, alors votre risque de développer un cancer du sein augmente. Boire plus de trois consommations par semaine augmente de 5 % à 9 % votre risque de développer un cancer du sein comparativement aux femmes qui n’en boivent pas du tout. Cela s’explique par le fait que l’alcool peut endommager l’ADN. Boire une ou deux consommations par jour peut augmenter votre risque de cancer du sein de

L’alcool contient un composé appelé acétaldéhyde. Lorsqu’on boit trop d’alcool, ce composé s’accumule plus rapidement que ce que le corps peut éliminer. L’accumulation d’acétaldéhyde peut altérer l’ADN de manière permanente et endommager les cellules du corps. Au fil du temps, l’exposition à ce composé peut causer le cancer.

Afin de réduire votre risque de cancer du sein, essayez de limiter votre consommation d’alcool à deux consommations par semaine ou moins. Apprenez ce qui constitue une consommation d’alcool. Pour la bière, on considère qu’une consommation représente 12 onces liquides (340 ml). Pour le vin, c’est 5 onces (140 ml), et les spiritueux, 1,5 once (45 ml).

Les traitements hormonaux substitutifs

Les femmes en ménopause ont parfois recours aux traitements hormonaux substitutifs (THS) pour atténuer leurs symptômes comme les bouffées de chaleur et les humeurs changeantes. Ce type de thérapie peut augmenter le risque de cancer de jusqu’à .

Un type de cancer du sein appelé cancer du sein hormonosensible se propage plus rapidement dans le corps lorsque le niveau d’estrogène et de progestérone est élevé. L’augmentation de ces deux hormones causée par les THS crée un environnement propice au développement de ce type de cancer.

Les femmes qui ont recours à une thérapie hormonale combinée (comprenant de l’estrogène et de la progestérone) présentent un risque élevé de développer un cancer de stade avancé, qui est difficile à traiter. Il existe des traitements non hormonaux pour la ménopause. Votre médecin sera en mesure de recommander un plan de traitement à faible risque pour vous.

Le surpoids

Les personnes en surpoids transportent un surplus de tissus composés de cellules graisseuses (aussi appelées cellules adipeuses). Ces cellules graisseuses créent de l’estrogène, alors un excès de celles-ci peut mener à une surabondance d’estrogène. À long terme, l’exposition à cette hormone représente un facteur de risque de développer un cancer du sein. La perte de poids diminue ce risque. Pour beaucoup de gens, perdre du poids constitue un défi de taille, alors soyez gentille envers vous-même et allez-y progressivement. Commencez par déterminer le poids que vous avez à perdre selon votre indice de masse corporelle (IMC). Pour calculer votre IMC, divisez votre taille en mètres par votre poids en kilogrammes. Si votre IMC est supérieur à 25, vous présentez un risque accru de développer un cancer.

Une fois que vous aurez fixé votre objectif en matière de perte de poids, une bonne manière d’y arriver est d’introduire graduellement de l’exercice dans votre vie. Vous pouvez en retirer des bienfaits à partir de seulement 20 minutes d’exercice par jour. Inscrivez-vous à un club d’exercice ou sortez en plein air avec votre animal pour vous amuser tout en faisant des gestes concrets pour atteindre votre objectif physique. Vous pouvez aussi trouver d’excellents programmes d’entraînement à la maison à l’aide de vidéos sur YouTube. De plus, beaucoup de centres de conditionnement physique donnent des cours en direct en ligne afin d’aider à assurer la sécurité de la population pendant la pandémie de COVID-19.

La cigarette

Il est bien connu que la cigarette cause le cancer du poumon. Plus vous fumez pendant de nombreuses années, plus ce risque augmente. Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que même fumer en très petite quantité augmente votre risque de développer un cancer du sein. Les cigarettes contiennent du goudron et d’autres produits chimiques qui sont cancérogènes lorsqu’ils sont consommés. Votre risque augmente aussi si vous avez commencé à fumer à l’adolescence ou si vous fumez depuis dix ans ou plus. montrent que le fait de fumer la cigarette alors que le corps est encore en croissance peut rendre les personnes plus vulnérables aux effets des substances cancérogènes. La cigarette est la première cause de cancer du sein chez les femmes préménopausées.

Si vous fumez, beaucoup d’options s’offrent à vous pour vous aider à arrêter pour de bon. Parlez-en à votre médecin pour connaître celles qui pourraient vous convenir.

Le régime alimentaire

Il n’existe pas de recette miracle pour freiner le cancer. Néanmoins, quelques mesures simples au quotidien peuvent avoir un effet positif et durable sur votre santé. Essayez les aliments comme :

  • Le brocoli, le bok choy et les choux de Bruxelles. Ces légumes crucifères contiennent un composé anticancéreux appelé sulforaphane. Plus d’études sont nécessaires pour comprendre le plein potentiel de ce composé, mais les études préliminaires montrent des résultats prometteurs dans la réduction des cellules cancéreuses.
  • Les petits fruits. Ils sont riches en antioxydants, une substance qui aide le corps à éliminer les radicaux libres, des molécules instables qui endommagent les cellules saines. Plus de recherches sont nécessaires afin de quantifier exactement l’effet des antioxydants dans la réduction du risque du cancer, mais il n’y a certainement aucun mal à consommer une poignée de délicieux petits fruits.
  • Des huiles contenant des acides gras oméga-3 et oméga-6. Selon certaines études, les acides gras oméga-3 peuvent aider à prévenir le cancer du sein. Les oméga-3 peuvent également favoriser la rémission du cancer du sein, car ils ont un effet positif sur le cœur et les fonctions cognitives. Pour un apport en acides gras oméga-6, essayez l’huile de carthame, l’huile de soya ou une poignée de graines de citrouille. Quant aux acides gras oméga-3, on en retrouve dans l’huile de lin, les noix de Grenoble et les poissons gras comme le saumon et le maquereau.

Vous avez le pouvoir de réduire vos risques de développer un cancer du sein. Des habitudes saines comme faire de l’exercice, avoir une bonne alimentation et limiter votre consommation d’alcool et la cigarette sont des choses que vous pouvez entreprendre dès aujourd’hui. Ces petits efforts au quotidien deviendront des habitudes de santé à long terme qui vous aideront à rester résiliente pendant de nombreuses années.

Si vous avez reçu un diagnostic de cancer du sein ou si vous souhaitez mieux comprendre vos facteurs de risque personnels, discutez-en avec un intervenant-pivot en oncologie. Cette personne connaît plusieurs types de cancer et sait s’y retrouver dans le système hospitalier lors d’un traitement en oncologie. La paix d’esprit que vous en retirerez vous sera d’une grande aide pendant cette période remplie de stress et d’incertitude.

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